Même domestiqué, votre chat reste un félin dont le comportement est en grande partie guidé par son instinct de prédateur.
En appartement comme dans une maison, il conserve les attitudes et les réflexes de l'animal sauvage confronté à un environnement naturel souvent hostile.
La notion de territoire est fondamentale chez le chat. A l'état sauvage, il veille constamment à se protéger des autres prédateurs tout en restant à l'affût permanent d'une proie pour se nourrir. Tous ses sens sont constamment en éveil et lui donnent une sensibilité extrême à ce qui l'entoure.
Il est également doté de véritables détecteurs : ses vibrisses (moustaches) jouent un rôle majeur dans ses facultés sensorielles. Le chat marque son territoire par son odeur par son urine et par ses " phéromones " sécrétées par différentes glandes. Ces phéromones constituent un véritable langage olfactif.
Des comportements instinctifs
Les multiples occasions où votre chat se sert de ses griffes correspondent à des besoins précis à l'état sauvage.
Il entretient ses griffes, indispensables dans la nature pour grimper, s'agripper, creuser... Après avoir mangé, il griffe le sol de sa patte : dans la nature, il cache et enterre sa proie, pour empêcher les autres prédateurs de lui voler et pour ne pas leur signaler sa présence.
Il enterre ses excréments non pas par souci de propreté, mais à un instinct de survie : il masque ainsi son odeur. A l'état sauvage, le chat fait ses besoins dans un endroit éloigné du lieu où il mange et dort, pour ne pas se faire repérer par leur odeur. C'est pourquoi il faut toujours créer une distance minimale entre sa litière et sa gamelle.
Le trophée :
C'est mortifié(e) que vous retrouvez sur voter paillasson le gibier de sa chasse, un mulot ou un oisillon ou autre. Mais pour, rien de plus naturel que de vous faire partager le butin de sa chasse, avec fierté...
Surtout ne le grondez pas ; il ne comprendrait pas pourquoi parce que pour lui c'est un honneur de vous l'apporter.
Si vous vivez en appartement, un arbre à chat permettra à Minet d’exprimer ses instincts refoulés.
